Un médecin légiste est décédé du coronavirus après l'avoir probablement attrapé à partir d’un cadavre dans ce qui serait le premier cas de ce type. Le médecin légiste travaillait dans la capitale thaïlandaise de Bangkok. « Il s'agit du premier rapport sur l'infection et la mort par COVID-19 chez le personnel médical d'une unité de médecine légale », a déclaré une étude du Journal of Forensic and Legal Medicine publiée dimanche. "La procédure de désinfection utilisée dans les salles d'opération devrait également être appliquée dans les unités de pathologie / médecine légale", ont écrit les auteurs, Won Sriwijitalai du RVT Medical Center à Bangkok et Viroj Wiwanitkit de l'Université médicale de Hainan en Chine. «À l'heure actuelle, il n'y a pas de données sur le nombre exact de cadavres contaminés par COVID-19, mais le seul fait que cela se soit produit devrait susciter des inquiétudes. » Avec plus de 2 millions de cas de COVID-19 (Johns Hopkins) signalés dans le monde (au 15 avril), la Thaïlande n'a jusqu'à présent signalé que 2.643, bien qu'elle ait été l'un des premiers pays à signaler des cas après le début de l'épidémie en Chine. Le décès du médecin légiste représente également le deuxième décès confirmé d'un professionnel de la santé lié au virus en Thaïlande. Mais il faut aussi comprendre que cela ne met pas seulement en danger les professionnels de la santé, mais aussi toute personne travaillant dans un domaine impliquant des cadavres, donc les techniciens de la morgue, les gens des salons funéraires et ceux qui enterrent les cadavres sont tous à risque. Surtout parce que l'on sait très peu, sur la durée de survie du COVID-19 chez un cadavre ainsi que les conditions parfaites pour que ce type de propagation soit efficace, donc personne ne devrait prendre de risque. "Toute personne entrant en contact avec un corps positif au COVID19, vivant ou mort, devrait utiliser un équipement de protection individuelle pour éviter toute exposition", a déclaré Summer Johnson McGee, spécialiste des politiques de santé, à l'Université de New Haven. Les coroners sont de plus en plus invités à mener des enquêtes sur les causes de décès des patients décédés et qui n'ont pas été testés, a-t-elle noté, dans le but de retrouver les contacts avec les membres de la famille, les voisins et les collègues exposés. Les autopsies ou toute forme d'enquêtes ou d'actions liées à un cadavre présentent des risques réels pour plusieurs personnes d'acquérir COVID-19. Nous devons prendre soin de ces personnes qui prennent soin des morts.

Sources : Journal of Forensic And Medicine Legal (https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1752928X20300718) John Hopkins (https://coronavirus.jhu.edu/map.html) https://www.newsweek.com/ https://www.sciencetimes.com/articles/25287/20200413/scientists-confirm-first-case-coronavirus-spreading-corpses.htm

A forensic has died from coronavirus after likely catching it from a dead body in what is believed to be the first case of its kind. The forensic practitioner worked in the Thai capital of Bangkok. This is the first report on COVID-19 infection and death among medical personnel in a Forensic Medicine unit,” said a Journal of Forensic and Legal Medicine study released on Sunday. “The disinfection procedure used in operation rooms might be applied in pathology/forensic units too,” wrote the authors, Won Sriwijitalai of the RVT Medical Center in Bangkok and Viroj Wiwanitkit of China’s Hainan Medical University. “At present, there is no data on the exact number of COVID-19 contaminated corpses but the fact that it even happened should be raising concerns.” With over 2 million cases of COVID-19 (Johns Hopkins) reported in the world as of April 15, Thailand has so far only reported 2.643, although it was one of the first country to report cases after the outbreak started in China. The death of the forensic is also the second confirmed death of a medical professional related to the virus in Thailand. But one has to think, that this doesn’t only put at risk medical professional but also anyone working in field involving dead body, so morgue technicians and the people in funeral homes, the people burying the corpses are all at risk. Especially because very little is known about how long the new coronavirus can survive in dead bodies and the perfect conditions for this type of spread to be effective, so no one should e taking any risk. “Anyone coming into contact with a COVID19 positive body, alive or dead, should be using personal protective equipment to prevent exposure,” health policy expert Summer Johnson McGee of the University of New Haven said. Coroners are increasingly being asked to conduct investigations into causes of death for patients who have died and were not been tested, she noted, in efforts to trace contacts with exposed family members, neighbors, and coworkers. Autopsies or any form of investigations or actions related to dead body present real risks for multiple people to acquire COVID-19. We need to take care of the people who take care of the dead.

Sources : Journal of Forensic And Medicine Legal (https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1752928X20300718) John Hopkins (https://coronavirus.jhu.edu/map.html) https://www.newsweek.com/ https://www.sciencetimes.com/articles/25287/20200413/scientists-confirm-first-case-coronavirus-spreading-corpses.htm